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 pillowtalk (izô)

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Ikari Haruka
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FLASHBACK.  Réveil. Désorientation. Tu n'arrives pas à reconnaître le décor qui t'entoure. Lassante habitude d'alcoolique, doublée d'inattention naturelle, triplée d'une gueule de bois, la soirée ne te revient par bribes, lentement. Nuit, bar, alcool, autres choses. Tu as du mal à te réveiller, en tout cas. Mais l’important : te voilà ici. Un peu fatiguée, courbaturée. Soulagée de voir Izô près de toi, vos corps emmêlés dans les draps. Un peu rassurée par le fait que tu n'aies pas envie de fuir aussi rapidement possible, avant son réveil. Tu l'aimes bien, un peu trop peut-être.  Pas de ghosting prévu pour l’instant. Tu n'as pas envie de faire une connerie avec lui. Encore un soupir. A force d’éviter les catastrophes, tu finis par tout niquer.  Il faudrait arrêter de trop y réfléchir, peut être.  // Autre souci : ton mal de tête. Premier réflexe : penser à boire encore plus, ce qui est forcément une mauvaise idée, il faudrait un peu éviter d'aggraver ton cycle éternel d'ivresse. Il te faut de l’eau, un truc à bouffer, une clope, aussi, peut être un café, pour te secouer. // Lentement, sans bruit, tu essayes de te détacher du lit, un peu trop confortable pour ton corps et esprit épuisés. Tu devrais aussi peut-être t’habiller, question de décence. Ça te demande trop d'énergie, mais tu cherches quand même à tâtons ta culotte et un top. Tu finis par tomber sur celui d’Izô. Pas la peine de chercher plus loin, alors. Deuxième étape : ton sac. Briquet, cigarettes, briquet, plaquette d’aspirine, téléphone. Tu refermes la porte de la chambre, pour ne pas déranger, avant de sortir. // Moment d’exploration. (Insérer le générique de Dora l’Exploratrice, ajouter alcool et névrose. Excellente manière de ruiner une enfance.) Tu cherches les toilettes, puis la cuisine. Tu bois la moitié de ton poids en eau, puis te fait un café, dans lequel tu fous un cachet d'aspirine, te plaignant intérieurement de l’absence de substituts de lait bovin ici. Bâillement. Tes sommeils profonds te manquent. Étirement. Tasse en main, tu es sur le point d'aller te poser au salon, quand ton téléphone sonne. Ce n'est pas vraiment vraiment quelqu'un à qui tu as envie de parler. A la place, tu danses, en attendant que ça raccroche. Pourquoi pas.
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Ishii Izô
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Jeu 27 Oct - 19:10

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#FLASHBACK | Tu rêves, t'es ailleurs. Ailleurs, loin, loin d'ici. Ici c'est ton appartement, endormi dans des draps défaits et faits d'une nuit agitée. Les yeux fermés mais ouverts dans le subconscient, tu vis une seconde vie. Parfois un peu mieux que la vraie, souvent pire. Plutôt semblable, tu fais ce qu'on appelle des rêves réalistes. Tu rêves réalité. Actuellement, dans ton esprit le visage de la dernière personne que t'as vu avant de t'endormir. Haruka et des personnages secondaires flous. Un bar mais pas d'alcool. Un bar sans alcool, Des affiches qui interdisent les boissons alcoolisées sont placardées aux quatre coins du comptoir. Contradictoire mais tu ne peux rien contre l'imaginaire. De la pluie, des gouttes qui rentrent dans le bâtiment par la porte et les fenêtres, de grandes baies vitrées ouvertes, un début d’inondation. Toujours endormi, tu changes de position. Plus d'eau, plus d'Haruka, plus de rêverie banale dont tu ne connaîtra ni l'élément perturbateur ni la fin. Rien. Pourtant il y a toujours une fin dans tes illusions auxquelles tu préfères ne pas chercher de sens. Ne pas chercher à comprendre, la sensation d'une histoire de plus terminée est suffisamment perturbante. T'es perturbé. Au moment de te couché jusqu'au lever. Le reste du temps tu sais gérer. Le reste du temps c'est maintenant. Tu redescend lentement mais sûrement. Tes yeux s'ouvrent ils cherchent la brune qui a partagé ta nuit mais ne la trouve pas. Tu te relèves difficilement, t'es pas encore complètement redescendu de l'inconnu. Inconnue, une sonnerie non familière retentit. Tu t'étires, tu te lève et cherche de quoi te couvrir un minimum avant de sortir de la chambre. A la sortie une Haruka qui danse, doucement tu souris tout en l'observant. Tu ne te demande pas pourquoi elle ne réponds pas, tu t'approches juste d'elle déposant un baiser sur son front. « Bien dormi ? » Tu demande simplement, en te demandant à toi même si elle est debout depuis longtemps. A ton tour tu te sers de quoi couper ta soif. T'as un peu faim aussi, tu cherches de quoi grignoter. C'est toujours la surprise en ouvrant les placards, tu sais jamais s'il reste de quoi manger. Il reste, des gâteaux sans graisse animale, ton colocataire carniste ne s'est pas jeté dessus, tant mieux. « T'as faim ? » Tu proposes avant d'en attraper un. « Tu me dis si t'as besoin de quoi que se soit. » Tu rajoutes, sans répéter ce qu'elle sait déjà, qu'elle peut faire comme chez elle.
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Jeu 27 Oct - 19:58


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FLASHBACK.  Tu continues de te déhancher sur la mélodie, sans te soucier de la personne qui attend ta réponse depuis trois bonnes minutes. T’as même pas envie de savoir qui c’est, forcément ta sœur, qui s’inquiète de ton absence, ou quelconque pote qui te croit disparue. T’as pas envie d’être interrompue dans ton calme (et mal de tête) matinal. // C’est Izô qui s’en charge, là, en te faisant sursauter avec un baiser sur le front, qui te fait sourire comme une conne malgré toi. Tu l’as forcément réveillé avec ton vacarme, et la surprenante joie de vivre, aussi minime soit-elle, qui te frappe. Un rapide bisou sur les lèvres, te mettant presque sur la pointe des pieds pour l’attendre. « Un peu oui, je t’ai réveillé ? »  T’as peut-être mieux dormi que d’habitude, pour être honnête, aussi surprenant cela soit-il, vu ton cycle de sommeil complètement malsain. Tu t’étires à la pensée du sommeil, en essayant de ne pas renverser ta tasse. « Je t’ai volé ton t-shirt, d’ailleurs , je te le rendrais un jour.» Traduction : probablement jamais. Ça te fait juste plaisir d’avoir une pièce des autres chez toi, et il ne va pas faire exception à la règle. Ton estomac te surprend par un grognement presque audible à la vue de la nourriture. T’étais tellement prise par ton envie de café, duquel tu te ressers après Izô, que tu oublies qu’il serait raisonnable de manger quelque chose, peut–être.  « Euh ouais, j’dis pas non à de la bouffe, merci » Tu te sers, de quoi finir ton café et caler ton estomac. T’es un peu gênée, tellement il est gentil avec toi, tu sais pas quoi dire. Tu te contentes de lui sourire. T’es pas vraiment habituée à ça, les mots d’amour, la pure bonté. Tu préfères décamper dès que tu atteins un semblant de stabilité, d’où ta présence même à Tokyo. C’est presque déprimant, peut-être même qu’un jour tu partiras de là, aussi, qui sait ? Autant se détruire soi-même que laisser les autres le faire. Soupir. Pas besoin d’être aussi émotive. Il est tôt, et tu as toute la journée pour remettre en question ton existence. T’as pas trop envie de ruiner le moment.  « Viens on se pose au salon un peu, tu bosses aujourd’hui ? » T’as pas grand-chose à faire, toi. Tu prends même plus la peine de venir en cours : un certificat de ton psy et tes antécédents ont été suffisants pour qu’on te fasse plus chier pour ta présence, ou plutôt absence. Alors tu passes ton temps à te bourrer la gueule par-ci par-là (généralement là où bosse Izô qui te ramasse à la cuillère un peu trop souvent) ou à t’occuper de tes chats et plantes. Soupir.  // Tu le devances, pour aller te reposer sur un fauteuil. T'as pas envie de faire un malaise pour être restée debout trop longtemps, c'est con mais ça t'arrive tout le temps. Tu as presque l'impression que ton corps refuse de fonctionner exprès, pour te laisser cloîtrée chez toi le plus possible. Jokes on you. Tu t'arrêtes un moment quand tu remarques tout le bordel de préparation d'affiches : peintures, flyers, banderoles, des trucs du genre. « C'est pour quoi ? »  Ça  a le goût doux-amer du passé.
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Jeu 27 Oct - 22:51

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#FLASHBACK | Réveil ou plutôt mi-réveil, t'as encore un peu l'esprit ailleurs. Sans vraiment savoir où c'est ailleurs. Tu sors de ta chambre, tu observes la belle brune et tu lui dit bonjour d'un baiser sur le front. Vos lèvres se rencontrent furtivement. T'as les esprits retrouvés. Tu secoues la tête, un signe non pour lui répondre. Non, non elle ne t'as pas réveillé. Et puis même, si elle l'avait fait, qu'importe. Tu aurais eu un sourire aussi. T'es tellement loin des réveils bruyants qui t'arrachaient des nuits agitées du squat. Lointains souvenirs. « Un jour. » Tu ironises, cette expression veut tout et rien dire à la fois. De l'ironie mais rien de méchant. T'y vois pas d’inconvénients. T'y vois même un prétexte pour la revoir si jamais il te faudrait en trouver un, un jour. Enfin si un jour tu devenais le genre de mec qu'à besoin de prétextes. « C'est qu'il te va pas trop mal en plus. » Tu n'ironise plus, la t'es plus dans la plaisanterie tout en pensant ce que tu dis. « Tu peux le garder autant que tu veux. » Et un peu de sérieux en croquant dans un gâteau. Tu lui en propose. Avec d'autres mots tu lui dis que tu partages tout le reste aussi. C'est normal, tu ne te force en aucun cas, c'est naturel pour toi. Encore plus quand t'es en présence de quelqu'un que t'apprécie. Encore plus quand t'es en présence d'Haruka. « Je verrai si j'ai envie d'y aller. » Le patron du bar c'est ce qu'on appelle un ami de longue date. Le travail, il sait ce que t'en pense. Il pense pareil. Tu n'y vas que si tu en as envie, il fait de même et le bar tourne bien quand même. Direction le salon, ah c'est vrai que tout traîne par là. Tu te lèves, direction le par terre. Assis à même le sol, tu saisis deux trois flyers – sujets engagés, de la date d'une prochaine manifestation sur l'expérimentation animale à des notions d'anticapitalisme – dans ta main. Main que tu tends vers elle. « Pour ne plus vivre à genoux. » La vérité c'est que tu es loin de t'être calmé d'années en années. Pseudo stabilité. Rage reportée, emportée dans d'autres luttes que celle d'exister tel que tu es. Plus besoin de lutter pour celle là, après les tribunaux et la maison de correction, t'es devenu ce que tu es. A présent, lutter pour celles des autres, avec les autres. « Je fais des manifs. Souvent. » Tu ne sais pas vraiment quoi dire, les mots sont là coincés dans ta gorge mais tu ne sais pas ceux que tu veux dire et ceux que tu ne veux pas. Parler de toi c'est pas une habitude, parler de tes manifestations en est une. Alors tu expliques. « J'prépare ma prochaine manifestation. Sur les conditions de détention dans les prisons. » Tu as tout sauf l'air enjoué, il faut dire que c'est loin d'être le moins sensible des sujets. A priori et clichés. En face de toi, c'est jamais les mêmes réactions, t'as presque toujours droit à celles que tu n'attends pas.
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Ven 28 Oct - 20:38


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FLASHBACK. Tu ris presque quand il te dit que le t-shirt te va bien. Tu flottes dedans, grand merci à tes formes inexistantes, ton hérédité défectueuses et une alimentation inexistante. Tu serais plutôt jolie, si tu faisais plus attention à toi, au lieu de passer ta vie mi-défoncée, mi-bourrée. T'as l'impression d'être un tas d'os ambulant, au sale caractère et sérieux problèmes. Ton estime de toi ne vole pas haut, c'est pas nouveau, ça. Mais tu souris quand même parce qu'il te trouve bien, peu importe ton état. une gentillesse et bonté que t'arrives pas à trouver en toi, perdue ou déjà inexistante. t'as besoin de ce rayon de soleil près de toi. peut-être qu'ils va arriver à éclaircir tes pensées. « Merci. » Pour tout. Tu l’enlaces rapidement, c'est pas le moment de se perdre dans ses pensées. Apprécies la réalité, un peu. Tu réfléchis trop. Réalité que tu essayes toujours de fuir, peu importe la situation. C'est peut-être pour ça tu choisis l'addiction pour remplir le soi-disant vide en toi et planer ailleurs. Réalité qui te poursuit, d'ailleurs. T'as dix-sept ans encore une fois, tu manifestes, tu scandes au nom de la liberté. Environnement. Droits LGBT+. Droits de la femme. Conditions de vie. Un cliché ambulant de la SJW. De l'espoir de pouvoir déraciner un système qui se nourrit de l'inégalité et du besoin. La religion de la consommation. Enrichir certains en appauvrissant d'autres. Éternelle oligarchie. ... Tu ne gardes que les vestiges de cette haine contre le système. Tu veux essayer de te fondre dans la foule, suivre le groupe, essayer de t'insérer dans une société qui remet en question ton existence même : une femme queer malade mentalement, incapable de contribuer à quoi que ce soit, si ce n'est que ta propre vie. Peut-être que tu reprendras contrôle ? Tu dois retrouver ton juste milieu. C'est pour ça que t'es ici. « Mon dieu, ça date, ma dernière manif.» Demos kratos. Le pouvoir est aux mains du peuple, et pourtant ils ne savent pas l'utiliser. Tu t'es souvent demandé si seules les voix sont suffisantes pour changer la réalité. Que des gens comme vous puissent causer un impact, quelque part. T'as presque plus d'espoir. "Pas assez de fonds pour financer l'amélioration de la situation". "Mauvaise gestion des budgets". "Ce n'est pas la priorité de nos projets en ce moment". "Ceci s'oppose à nos politiques actuelles." "Une initiative prendra place bientôt". Quand ? Jamais. La même disquette qui se répète. « C'est quand ? » Peut-être que tu vas y aller. Peut-être pas. Tu n'es plus habituée à ces foules, à être active, à faire quelque chose d'important. Tu te sens mal, t'as perdu une partie de toi, tes ambitions, pour le vide constant de ta réalité.
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Mer 2 Nov - 18:34

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#FLASHBACK | Elle t'enlace, elle te perds. Elle ne sait pas qu'en t'enlaçant tu te perds. Tu profites de ce moment pour la serrer contre toi, peut être trop fort, certainement trop fort mais tu ne contrôle pas ta perte. Une étreinte, c'est pas grand chose mais t'y peux rien toi si t'y accorde trop de symbolique. Toi plus tu serres fort les gens dans tes bras plus t'es heureux qu'ils soient là. Et il n'y a pas grand chose qui te rende heureux, t'en a bien trop vu des yeux malheureux alors cette petite chose qui ne dure que quelques secondes t'en profite toujours. Elle te remercie, tu ne dis rien parce que pour toi des embrassades c'est aussi des merci et des de rien à la fois. En un moment aussi court tu te retrouve dans ton salon à regarder et à partager quelques flyers. C'est toute une collection qu'il y a chez toi. Une collection éphémère que tu partageras à qui le voudra. Haruka doit sentir ton regard sur elle, tes yeux posés sur elle, tu la détaille alors qu'elle regarde ce que tu laisses toujours traîner. C'est comme si c'était inutile de ranger, être toujours prêt à l'action, être toujours dans l'action. Tu penses à la japonaise et ses addictions, dans ses mains elle tient les tiennes. Tu baisses les yeux, cette fois ils se posent sur une brochure sur les conditions de détention, ta prochaine manifestation. Ce que tu lui annonce. Et elle, elle t'énonce qu'elle a déjà manifester, il y a un moment. D'abord un sourire se dessine sur ton visage parce que rares sont les personnes à avoir une réelle conscience. Ensuite, ton sourire s'efface, tu ressens un pincement au cœur, ton visage reste impassible malgré la pointe de déception qui pique ton organe vital. Pourquoi arrêter ? A travers ses mots, tu revois tous ces anciens amis que tu ne vois plus. Ces amis qui ont perdu de vue leurs idéaux et qui se sont perdus aussi. Sa question te ramène à la réalité, loin du défilé de visages devenus flous avec le temps auquel tu assistais de force dans ton esprit. « Ce mercredi qui arrive. » Tu attrapes ton café avant qu'il ne devienne froid, deux gorgées et t'interroge la brune. « Pourquoi t'as arrêté de descendre dans la rue ? » Tu ne juges pas, tu sais que la vie n'est pas facile. Tu sais que non, non on ne fait pas toujours ce que l'ont veut même si la morale nous le dit tous les jours comme pour nous rendre coupable dès que l'ont cède à la normale, aux normes.
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Ven 4 Nov - 2:19


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FLASHBACK. T’as vraiment l’impression de faire un bond en arrière, en regardant tout ça. Des ambitions que t’as perdues, ou volontairement enterrées, tu ne sais pas vraiment. C’est quelque chose que t’aimais, pourtant. T’étais presque heureuse, dans la foule. Des voix unies pour l'avenir. Se soulever contre l’injustice. Lutter pour la liberté. Des trucs du genre. Là, tu n’as plus d’espoir. Tout ce que t’as gardé, c’est ton dégoût de la vie et une envie de mourir. Tes démons, voilà ce qui te reste. Phrase typique du poète torturé.  Un tête à tête avec tes sentiments. Tu essayes toujours, pourtant. C’est pour ça que tu prends des cours que tu détestes, tu essayes de lâcher les seules choses qui savent faire taire les voix dans ta tête, et n'importe quel autre truc que t'aimes.  Être dans la norme. T'as l'impression que c'est ta seule échappatoire. Peut-être même que t’étais plus heureuse, avec tes addictions, ton décalage. Puis y’a la rue, aussi. Ça te manque affreusement, au fond. Scander jusqu’à ne plus avoir de voix. Te sentir utile. Aider les gens. Oublier un peu sa tristesse pour voir qu’il y’a pire. Si tu ne peux pas t’aider, pourquoi ne pas aider les autres ?

Les mots t'abandonnent. Silence. La question à laquelle tu ne sais pas vraiment répondre. Elle est simple, pourtant, mais y'a tout un bordel derrière. Tu te sens mal, un peu. Aucune justification. Ça te ronge, lentement. Une vague de sueur froide te frappe. Allez, c’est quand même pas le moment de faire une crise, c'est absurde. « J’en sais rien, franchement. J’ai tout claqué, j’suis partie de Kyoto, puis j’ai plus rien fait. J’ai juste … abandonné. » Trop d'histoires derrière ces mots, t'as presque envie de pleurer et ça se lit sur ton visage. Tu te sens misérable, aussi dramatique tout cela pourrait-il paraitre, mais ça te rappelle trop de choses que t’as essayé de fuir. Tu joues anxieusement avec tes mains. Tu l’as vu, le sourire, d’espoir ? se dessiner sur son visage pendant une fraction de seconde avant de disparaitre. Si quelqu’un d’autre t’avait posé la question, tu te contenterais d’un simple «  flemme, ça me fatigue tout ça, c’est tout » avant de passer à autre chose. T'es parano, il t'a rien dit, rien qui te ferait penser que t'es en train de le décevoir, ou autre. Pourtant il t’a vu dans tous tes états, il n'y a plus rien à cacher. Des scènes qui parleront même plus fort que tes mots. De quoi t’as peur alors ? Tu respires, lentement. C’est Izô, et que tu le veuilles ou non, il t’acceptera comme tu es. Il est trop bon pour juger. Trop bon pour toi, même. « J’aimerais bien recommencer. 'fin, pourquoi pas. J'ai rien à faire autant se rendre utile, je sais pas. » Tu essayes d’éviter le sujet, le pourquoi du comment, juste ... te renfermer.
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